L'ordinateur n'a pas réussi son entrée à l'école...

Mais ça, c'était avant, du moins en théorie !

Parce que les choses ont considérablement évolué en ce début de millénaire, avec l'explosion de l'offre numérique et la course aux échalottes qui en a découlé entre grands et petits fabriquants.

Cela a commencé avec les ordinateurs ultra-portables, les fameux e-books ou net-books, puis les tablettes ont suivi, de même que les lecteurs ou liseuses permettant de stocker des centaines à milliers d'ouvrages, le tout soutenu par la floraison des sites commerciaux, librairies et bibliothèques en ligne, ainsi que le E-learning : l'enseignement assisté par l'Internet.

Communication, numérisation, consultation, navigation, reconnaissance vocale, stockage..., les applications tirées des nouvelles technologies de l'informatique envahissent chaque jour un peu plus l'ensemble des coins et recoins de la vie quotidienne, et le grand public suit. Car ce que cette révolution numérique a de particulier, c'est qu'elle passe par-dessus la tête des spécialistes, les réticences éventuelles de ces derniers n'ayant absolument aucune incidence sur le développement des techniques : en la matière, c'est le grand public et lui seul qui décide.

Un exemple pour illustrer la chose : le GPS, que les automobilistes ont plébiscité. Voilà une invention qui, il n'y a pas si longtemps, était réservée au gratin des militaires d'une poignée d'armées dans le monde. Et le voià tout d'un coup, équipant le moindre véhicule automobile, voire porté dans une poche par un randonneur.

Du coup, d'aucuns se retrouvent dans la position de la diligence face au chemin de fer, lequel poursuit sa route inexorablement, sûr de lui et dominateur.

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Et comment imaginer que le marché de l'enseignement assisté par ordinateur reste insensible à tout ce courant novateur ?

"L'ordinateur peut poser de nombreuses questions proches de celles posées à l'examen... De toute façon, l'entraînement est bon (...), car en apprenant à faire des choix de réponses, on crée à la longue une expertise.".

"Pour l'apprentissage des langues, les apps se développent à toute allure, agisasnt comme un précepteur. "Les adolescents les utilisent de plus en plus... Les initiatives privées viennent moderniser l'enseignment, là où l'Education Nationale freine... L'enseignement à la française s'st jusqu'à présent tenu à l'écart de la révolution numérique...".

Quel dommage, en effet, que l'enseignement "à la française" s'entête à se tenir à l'écart de la révolution numérique !".

Prenons l'enseignement des langues : autrefois, dans les universités (plus rarement en collège et lycée), on avait des laboratoires de langues équipés de magnétophones destinés à l'entraînement et à l'acquisition d'une bonne diction. Mais les ordinateurs ont supplanté ce dispositif un peu ancien. Et aujourd'hui, même les enfants y ont droit.

Les qualités de répétiteur de l'ordinateur ne sont plus à démontrer, comme ci-dessous : apprentissage d'une langue étrangère, ici le chinois :

Apprentissage de l'arabe : certaines lettres fusionnent entre elles, ce que la simulation infographique illustre parfaitement.

Mieux qu'un répétiteur ? L'analyse de la fréquence vocale : l'exercice consiste à comparer son enregistrement avec un enregistrement de référence.

Là, ce sont les États américains qu'il s'agit de localiser.