Là-bas, dans les banlieues dites défavorisées ou sensibles, on détruit des immeubles bâtis dans les années soixante ou soixante-dix et qu'on dit irrécupérables car entièrement salopés par leurs propres habitants : il suffit de visiter une cage d'escalier dans ces quartiers, avec les boîtes à lettres défoncées, les tags sur les murs, quand ce ne sont pas les urines ou les seringues usagées que les enfants doivent enjamber.
Ici, à la Cité Internationale Universitaire de Paris, les bâtiments datent du début du siècle et aucun ne menace ruine ; ici, pas de paysans illettrés ni de marmailles d'adolescents désoeuvrés ; pas un graffiti sur les murs ; il faut dire aussi qu'il n'y a pas une seule crotte de chien par terre ! Ici, pas de guetteurs en culottes courtes pour protéger le "deal", pas de dealers non plus, ni de cars de CRS stationnant dans les allées. Pas de vol à la tire ni de vieilles dames molestées par des drogués. Ici, rien que du BAC++ et presque tout le monde a une maîtrise et prépare un diplôme de troisième cycle.
Compte-rendu photographique de quelques après-midi de l'automne et de l'hiver 2010 passés à la Cité Universitaire.
Ci-dessus, à gauche, je vous invite à visiter la magnifique fresque qui orne la façade de la Maison du Mexique...
Quelques semaines plus tard..., la Cité sous la neige !
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