Paysans |
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C'est l'histoire d'un euphémisme couramment pratiqué par à peu près tout le monde : journalistes, sociologues, responsables politiques ; tous disent : immigration. Quel pauvreté de langage ! La revue de presse et les captures d'écran qui suivent permettront d'illustrer ce phénomène de détournement lexical, dans la mesure où les personnes représentées ci-dessous sont, toutes, issues de l'"immigration", comme on dit dans les médias. Dans la rubrique "Les problèmes se règlent en amont", (ou encore "Gouverner c'est prévoir"), l'ecclésiastique figurant ci-dessous fut longtemps un héros pour les Français, depuis un fameux appel à secourir des "sans-logis" durant l'hiver 1954. Et comme tout le monde peut s'en rendre compte, la croisade de l'Abbé Pierre a fait flop. Questions : la femme à ses côtés est-elle juste une "sans-logis" ou ses problèmes sont-ils d'une autre nature ? Pour être plus précis : cette paysanne africaine sait-elle seulement lire et écrire et, dans la négative, quel peut bien être l'avenir scolaire et professionnel de l'enfant qu'elle porte dans ses bras ? Notre abbé s'est-il seulement préoccupé de ces questions ? Le problème est que, depuis l'hiver 54, nous avons assez de recul maintenant dans la compréhension de certains phénomènes sociaux comme l'exode rural, les phénomènes migratoires et les chances d'intégration socio-professionnelle de paysans transplantés en milieu urbain ainsi que de leur progéniture. Et si c'était cela, le principal échec de l'Abbé Pierre, à savoir avoir voulu, mordicus, installer de prétendus "sans-logis" n'importe où, surtout en ville, en confondant la cause (la misère culturelle, intellectuelle et sociale) et l'effet (les conséquences de la pauvreté due aux faibles emplois peu qualifiés), oubliant l'origine souvent paysanne ainsi que le faible niveau intellectuel de ces gens ?
Un incendie récent (2011) dans une résidence moderne de Saint-Denis (93). Les pompiers sont arrivés trop tard pour sauver deux enfants. Deux enfants isolés par les flammes, quelques jours après le réveillon du jour de l'an. Il semble qu'ils aient joué avec des bougies... Les années 2005 et 2006 furent particulièrement meurtrières en région parisienne. Lui est un polygame malien, installé dans un célèbre squat du boulevard Auriol (Paris 13ème) avec toute sa smala. Il y a perdu huit enfants et un petit-fils dans un incendie.
Cachan, 2006. Un gymnase envahi par des familles de mal logés africains.
Clichy-sous-Bois (93), quartier du Chêne Pointu. On y a détecté de la tuberculose. Les marchands de sommeil y sont nombreux, et ce pour une raison simple : les familles, très paupérisées, étant souvent dans l'impossibilité de régler leur loyer, elles se retrouvent d'office regroupées dans un même appartement qu'elles doivent se partager à deux ou trois familles. Et s'il n'y avait que cela ! On parie combien que l'écrasante majorité des habitants du Chêne Pointu viennent d'Afrique ? Gennevilliers (92). Procès d'un marchand de sommeil. "Le propriétaire de 78 ans a acheté l'immeuble en 1999. Il y loge des familles marocaines, certaines étant issues du même village que lui au Maroc... L'homme, qui réside au Maroc, n'a pas fait les travaux nécessaires.". Marchand de sommeil, il réside au Maroc. En voilà un au moins qui n'est pas stupide, contrairement à tous ces ploucs qui quittent leur bled paumé du fin fond de la brousse pour venir s'entasser dans des taudis à Gennevilliers, Clichy-sous-Bois et ailleurs. Au Maroc au moins, notre homme peut jouir d'un ensoleillement permanent, du bon air de la montagne, peut-être de la plage... Ceux qui "vivent" ici ne peuvent pas en dire autant ! Ici, c'est le foyer Bara, ancienne usine de pianos reconvertie en "village malien" à Montreuil (93). C'est moi qui ai fait la photo, mon attention ayant été attirée par cette énorme chose - un container à ordures - qui trônait au milieu de la cour intérieure du foyer.
Les foyers maliens de Montreuil ou le Tiers et Quart-monde à deux pas de Paris !
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