Question : et s'il y avait une explication rationnelle à la plupart des "dysfonctionnements" attachés à la présence de certaines populations dans certains quartiers ? Exemple : on sait bien que les prisons du monde sont remplies de pauvres, c'est-à-dire de gens dont le dénuement pourrait expliquer une certaine propension à recourir à la ruse ou à la force pour s'emparer du bien d'autrui.

Un des rôles de la sociologie pourrait consister à instruire les dirigeants politiques ainsi que les organisations soclales d'un certain nombre de tendances lourdes que l'on pourrait résumer par la formule : "les mêmes causes produisent les mêmes effets.".

Autre question : compte tenu de ce que nous savons des difficultés d'intégration sociale et professionnelle de populations issues de milieux défavorisés s'installant dans un univers urbain et industrialisé, quelles chances de réussite scolaire, professionnelle et sociale pourrait-on accorder aux rejetons des individus figurant plus bas : des immigrés clandestins africains ayant rallié l'Europe à bord de pirogues, dans des conditions particulièrement hasardeuses et au péril de leur vie ?

Un scooter "piqué" à un feu rouge quelques jours plus tôt... Des engins volés qui circulent au grand jour, et pas un adulte pour tancer ces jeunes délinquants et les remettre dans le droit chemin. Pour mémoire : les prénoms ont beau avoir été modifiés, Samir, Mountaha, Zeyd, Farid, Ali, Koné, Moussa sont des noms à consonance africaine !