Dans "maternelle"... |
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... il y a "mère" !
Mon programme pour en finir avec le marasme des laisser-pour-compte du système scolaire et de l'intégration sociale consiste à prendre la question par tous les bouts, à commencer par l'amont : la question de l'intégrabilité des parents à un environnement urbain, conformément à un principe simple : les paysans n'ont rien à faire en ville ! Le fait est que tous ces jeunes qui empoisonnent la vie des quartiers dits "sensibles" ou "difficiles" ont un point commun : la quasi-totalité d'entre eux sont nés de parents sous-instruits originaires du Tiers-monde, notamment d'Afrique. Et comme je suis Africain, pas d'origine..., je crois pouvoir me dispenser de certains euphémismes ou éléments de langage ! À ceux qui ne le sauraient pas encore, rappelons que l'Afrique est rurale à 80 voire 90 %, un bon nombre de zones périurbaines n'étant en fait que des bidonvilles peuplés de paysans déracinés, phénomène que l'on retrouve dans tous les pays du Tiers-monde. Et ce sont ces paysans déracinés que l'on retrouve, plus tard, dans les cités dortoirs de l'hémisphère nord, où ils s'installent avec leur cortège de stigmates inhérents au sous-développement : inadaptation à la vie moderne, sous-emploi, surpopulation des familles et inadéquation desdites familles avec l'offre locative, délinquance des mineurs, échec scolaire, mauvaise intégration professionnelle, etc. Et face à tout cela, toute une cohorte d'élus locaux et d'associations de bricoleurs tentent de colmater les brêches avec des rustines. Mais les faits sont là : ça ne marche pas ! Pour mémoire, les jeunes qui, il y a quelques années, ont sifflé l'hymne national français au moins en trois occasions, à savoir au Stade de France, lors de matches opposant l'équipe de France à des équipes nationales du Maghreb, étaient dans leur totalité nés en France et candidats à la nationalité française voire citoyens français. Et ceux que l'on voit, comme sur l'image ci-dessous, affronter à visage découvert la police dans une gare parisienne, ou lors d'échauffourées à Villiers-le-Bel, Corbei-Essonnes ou ailleurs, sont presque tous Français. Et soit dit en passant, à la Cité Universitaire, au Sud de Paris, on a la plus grande concentration d'étrangers à l'hectare de toute la France, mais là, comme par hasard, aucune incivilité, aucune bagarre, aucune échauffourée. C'est bien la preuve que le problème n'est pas d'origine migratoire mais intellectuelle : à la Cité Universitaire Internationale de Paris (cf. la rubrique 'Une perle'), tout le monde a un diplôme du type BAC + 4 voire supérieur, tandis que sur ces quais de la Gare du Nord, il ne doit pas y avoir beaucoup de Bacheliers parmi tous ces "sauvageons". Constatons, en passant, que dans les pays - ex. Canada, Suisse - pratiquant une sélection drastique des populations étrangères admises sur leur sol, il n'y a pas de bandes ethniques comme on en trouve aux Etats-Unis, en Espagne, en Italie ou en France. Le tout parce que la politique d'un pays d'immigration comme le Canada a toujours mis un accent tout particulier sur le niveau intellectuel des populations accueillies. Élever le Q.I. des populations d'origine étrangère devrait constituer le vademecum de toute politique de la ville cohérente. Et ce but peut être atteint de deux manières, en s'en prenant aux deux bouts de la chaîne : d'un côté, nous avons des primoarrivants, populations étrangères, certes, mais surtout paysannes et peu instruites, de l'autre, nous avons la descendance de ces paysans déracinés. Traiter le problème par les deux bouts de la chaîne portera, donc, sur deux types de mesures : 1. Pression sur les pays d'origine des migrants Une politique d'immigration plus volontariste, sur le modèle de ce qui se fait en Suisse ou au Canada, passe par une exigence forte que les candidats à l'immigration disposent d'un bagage intellectuel conséquent. - contrairement à ce qui se pratique en France, avec des tests de pratique de la langue française, l'expérience montre que ce n'est pas à ce niveau que se situent les problèmes : par exemple, il sera toujours plus facile à un ingénieur pakistanais ne parlant pas un mot de français de trouver sa place dans la société française qu'à un paysan sénégalais parlant couramment le français mais n'ayant qu'un niveau d'études inférieur au Cours Moyen. - en clair, il sera exigé des candidats à l'immigration un niveau d'études de l'ordre du Baccalauréat ou, à défaut, la détention d'un diplôme attestant de leur qualification professionnelle et dûment validé par les autorités du pays de départ et par les autorités consulaires locales. Dans tous les cas, la détention du Brevet d'Etudes du Premier Cycle ou d'un Certificat d'Aptitude Professionnelle constituera un minimum. - cette politique ferme aura pour but d'encourager les jeunes les plus dynamiques des pays de départ, à savoir les plus instruits et les plus motivés sur le plan intellectuel, en leur facilitant les démarches administratives, par opposition aux simples aventuriers, sans formation ni projet de vie, et dont le faible niveau d'instruction risque de les prédisposer à tous les trafics et expédients (vols, trafic de drogue ou de cigarettes, prostitution, contrefaçon, etc.). - cette politique aura aussi pour but d'inciter fermement l'ensemble des pays de départ à investir plus et mieux dans l'éducation de leur jeunesse, au lieu de se contenter d'exporter des illettrés et des analphabètes dans le monde entier, et c'est précisément à cela que devrait tendre une politique cohérente de coopération. Le message adressé aux candidats à l'immigration sera simple : quiconque n'a pas achevé avec succès ses études secondaires n'a pas vocation à obtenir un visa pour s'établir en France. Un traitement tout aussi minutieux sera appliqué aux candidats au regroupement familial, lequel ne devrait pas être automatique, car même dans ce cas, un niveau scolaire au moins équivalent au BEPC sera requis. 2. Intégration des populations étrangères Ensuite, il va bien falloir s'occuper des populations étrangères déjà installées en France. Pour ma part, je préconise une politique massive de remise à niveau pour tous les adultes et tout particulièrement les femmes, ce qui ne saurait se réduire à de simples cours d'alphabétisation ! Par remise à niveau, j'entends en effet aligner à toutes les populations étrangères les mêmes critères tenant à leur bagage intellectuel, ce qui découle de la loi, à savoir l'instruction obligatoire jusqu'à seize ans, soit la fin des études du premier cycle. Dès lors que la loi impose aux citoyens et résidants français une période d'instruction obligatoire allant de six à seize ans, soit dix années de formation primaire et secondaire, on ne voit pas très bien pourquoi certains sujets devraient être exonérés de cette exigence intellectuelle sous le simple prétexte de leur âge.
Ce qui nous conduirait à une toute autre forme de préconisation, à savoir que tout citoyen français et tout étranger admis à séjourner sur le sol français devraient pouvoir faire la preuve d'avoir bénéficié d'une instruction primaire et secondaire d'au moins dix ans, soit l'équivalent du BEPC. Et ce serait, pour les étrangers, la condition sine qua non de renouvellement de la carte de séjour. En ce qui concerne la partie du programme visant à une remise à niveau sur le plan scolaire, en faveur des populations immigrées présentes en France, j'estime qu'il faudrait entre cinq et dix ans pour venir à bout de tout ce contingent de sujets dits "illettrés", mais pour ce faire, il faudra impérativement exiger des intervenants de terrain un minimum de professionnalisme. Cela passerait, par exemple, par un programme mis en place simultanément dans l'ensemble des pays de l'Union Européenne, moyennant un investissement conséquent des organismes communautaires compétents, notamment sur le plan financier, par le biais d'appels d'offres avec sélection drastique des organismes de formation retenus, de manière à en finir avec l'amateurisme et le bricolage de toutes ces associations de quartiers pléthoriques, dont on voit bien qu'elles n'ont jamais été en mesure de faire quoi que ce soit d'efficace en matière de lutte contre l'illettrisme. En m'appuyant sur ma propre expérience de la remise à niveau, j'ai eu l'occasion (mars 2011) de mettre en ligne un brouillon de programme sous la forme d'un blog, dont j'ai communiqué l'adresse à un grand nombre d'associations (soi-disant) spécialisées dans la lutte contre l'échec scolaire et pour l'alphabétisation des populations immigrées. Je rappellerai simplement qu'entre 2001 et 2011, la quasi-totalité des courriers adressés par mes soins au monde associatif est restée sans réponse. Programme extrait du blog : il s'agit d'amener des sujets illettrés, voire analphabètes (jamais scolarisés auparavant) à un niveau de français et de maths équivalent à la fin du CM2, le tout en moins de deux ans.
Et, dans les innombrables courriers que j'adressai, naguère, aux associations de lutte contre l'analphabétisme et l'illettrsime, en tout cas, se proclamant comme telles, j'ajoutais que beaucoup de choses pourraient être améliorées dans la pratique quotidienne pour peu que l'on mette à contribution les enfants (scolarisés) des migrants adultes, à l'instar de ce qui se fait dans des pays comme le Venezuela ou le Mexique, où une politique volontariste d'alphabétisation des paysans est conduite avec succès depuis de nombreuses années maintenant, moyennant l'engagement de jeunes élèves, collégiens ou lycéens en qualité d'instituteurs en culottes courtes. Il suffisait d'y penser : faire que les enfants apprennent à lire et à écrire à leurs propres parents, grands-parents, voisins..., au lieu de se contenter de faire intervenir les jeunes comme simples "traducteurs", ainsi qu'il est dit plus bas...
Dans la rubrique "tout ça pour ça !"...
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