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... il y a "mère" !


parent

Extrait du courrier des lecteurs :

Les instits sont fatigués par les élèves,
les élèves sont fatigués par l'école,
les parents sont fatigués par leur boulot.
Tout le monde est fatigué. C'est quoi ce monde de fatigués permanents ! (...)
Je trouve que faire faire quelques devoirs aux enfants, au même titre que l'éducation, fait partie du rôle de parent. On n'est pas parent que pour leur acheter des consoles de jeux. Partager un moment sur une lecture ou à réfléchir sur un sujet d'actualité, c'est aussi partager leur vie, leurs soucis, leurs préoccupations, leur donner confiance en eux. Non il ne faut pas prendre cela comme une corvée mais comme un moyen de savoir aussi ce qu'ils font à l'école, de les aider à se former le jugement, un vrai moment de partage. Je crois qu'avec un peu d'organisation et de bonne volonté c'est possible de passer un peu de temps avec eux.

Source : lefigaro.fr

En plus de vingt ans de fréquentation d'enfants en situations scolaires diverses, du "cancre" au "surdoué", j'ai vite acquis la certitude que la réussite en la matière dépendait évidemment de l'environnement familial, en clair des parents, ce en quoi d'aucuns verront un truisme, à ceci près que j'estime que c'est la mère, bien plus que le père, qui joue le rôle moteur dans la trajectoire intellectuelle de l'enfant.

Evidemment, je n'ai procédé à aucune étude statistique en la matière et m'appuie uniquement sur des intuitions personnelles. Et j'entends m'en tenir à cette religion-là, aussi longtemps que personne ne m'aura apporté la preuve du contraire.

L'enfant dit surdoué n'est pas plus doué que les autres. Il a simplement bénéficié d'un sérieux coup de pouce au départ, qui s'apparente à la puissance du lanceur lors de la mise en orbite d'un satellite ou, plus prosaïquement, à l'impulsion mise par un(e) athlète dans le jet d'un javelot. Il est évident que la vitesse parcourue par l'engin va dépendre étroitement de la puissance du jet. Certains enfants bénéficient d'un lancement optimal qui va les porter tout au long de leur scolarité, et ce d'autant plus qu'à la maison, ils trouveront toujours la personne idoine - la mère au cours des premières années - pour satisfaire à leur curiosité intellectuelle. Ce sont ceux-là qu'on appelle, à tort, des surdoués voire des précoces, alors même qu'il serait facile de démontrer que, placés dans un tout autre environnement que la famille - exemple l'école -, ils périclitent et deviennent même parfois de fort mauvais élèves !

 

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Source


Ingrid est dans ce cas. Inscrite à l'institut Fénelon de Grasse, elle suivait une scolarité qui ne convenait pas à sa mère, Anca Sonia, directrice de l'Académie supérieure des beaux-arts : « J'avais l'impression d'assister, impuissante, à la déstructuration et à la destruction de ma fille. » Le vol du téléphone portable d'Ingrid fait le reste. « Cet acte violent nous a révulsés. Nous avons eu un différend avec l'établissement et nous avons préféré retirer notre fille de l'école pour qu'elle puisse étudier dans un contexte apaisé. Celui de mon lieu de travail où elle suit déjà diverses activités artistiques. »

 

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Source


L'importance du niveau intellectuel des parents, et notamment de la mère, est d'autant plus facilement vérifiée par le fait que près de 99,99 % des enfants dits précoces ont toujours commencé leur scolarié à la maison, autant dire sous la direction de la mère, en tout cas dans les toutes premières années d'apprentissage.


De par le fait qu’il est différent, l’enfant précoce et surdoué a souvent des difficultés d’adaptation. L’enfant est souvent en décalage avec le programme scolaire normal qui lui est proposé. Il comprend rapidement. Aussi en classe, souvent il s’ennuie et devient médiocre, voire mauvais. Ceci peut également être du à un désir, inconscient ou non, de se conformer à une forme de normalité. Puisqu’il n’est pas confronté à des difficultés en relation avec son niveau de développement en étant plus jeune, il n’a pas la possibilité d’apprendre à fournir des efforts pour surmonter l’échec. Dans l’impossibilité d’évaluer ses limites, il n’apprend pas à estimer son niveau réel, ce qui le rend incapable de se réjouir de ses succès qu’il estime « normaux ». Ces enfants sont souvent considérés comme des enfants inhibés, asociaux, perdus dans leurs réflexions ou leurs rêveries. Parallèlement, étant souvent présenté comme exigeant, agressif, parfois méprisant, insupportable, l’enfant surdoué peut être rejeté. (Source)


LCI.fr : Vous êtes mère de six enfants âgés de 2 à 16 ans. Pourquoi avez-vous décidé de les instruire à la maison ?

V.V. : Pour la souplesse que cela procure. Contrairement à l'école, on peut s'adapter au rythme des enfants. Là, ce sont eux qui s'approprient leur savoir. Moi, je suis là pour les accompagner, pour leur donner des pistes. On est vraiment à l'écoute de l'enfant. Il n'y a pas ce système de notation qui va sanctionner l'élève donc on ne se trouve pas dans une situation d'échec, le but c'est de trouver des solutions, et ça change tout.

Ces 20 dernières années, de plus en plus de familles des US ont choisi d'éduquer leurs enfants à la maison ou en dehors de l'environnement scolaire conventionnel. Les estimations actuelles vont de 500.000 à 1,2 Millions d'enfants (Lines, 1991, 1995 ; Ray, 1996). Un nombre significatif d'entre eux sont des surdoués que leur famille a choisi de ne pas scolariser. (Source)


Tout récemment, nous avons eu le cas d'une jeune Camerounaise, bachelière à 14 ans.

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"Et quand je ne comprends pas, je pose des questions à mes parents."

C'est dire si je suis affligé par ce discours lénifiant tenu autour de l'échec scolaire, d'où qu'il vienne, qu'il s'agisse de responsables politiques ou de militants associatifs, d'experts en "sciences de l'éducation" ou de responsables d'associations de parents d'élèves : c'est à croire que tout le monde s'accorde à viser "à côté de la plaque", ignorant que l'échec des enfants n'était souvent que le symptôme d'un échec plus vaste qui est celui de l'intégration de toute un tas de gens inadaptés à un environnement moderne. Et c'est bien pour cela qu'on a inventé les internats dits d'excellence, non ?

Parce que les enfants ne naissent pas dans les choux !

Fort de mon expérience dans le travail avec des élèves en difficulté, j'ai, donc, très tôt, essayé de nouer des contacts avec certaines associations de migrants, par exemple, ou censées assister ceux et celles qui avaient le plus besoin d'une sérieuse (re)mise à niveau sur le plan scolaire. Pourquoi ces associations-là ? Devinez donc !

Au hasard, je citerai la section Alphabétisation d'Emmaüs, celle de la Croix Rouge, une Fédération d'Associations pour l'Alphabétisation des Etrangers nommée AEFTI et basée à Montreuil-sous-Bois (93), une autre association de femmes maliennes basée elle aussi à Montreuil, des associations de travailleurs africains ici ou là, une association dédiée à l'encadrement de travailleurs immigrés et basée à Pierrefitte (93), etc.

Et à chaque fois, ce fut soit le bide total, soit le courrier lénifiant, du type "nous vous remercions de votre courrier..., et bla-bla-bli, et bla-bla-bla."

Je passe sur les déplacements en personne dans divers foyers de travailleurs africains pour y recruter des bénévoles en vue d'une campagne d'alphabétisation, comme dans le quartier de Charonne (Paris 11ème) ou de nouveau à Montreuil, notamment au célèbre Foyer Bara.

Et pour bien faire les choses, je me suis même fendu d'un courrier intitulé P.M.I. (Protection Maternelle et Infantile ; nous étions en mars 2001, quelques semaines avant les élections municipales) ; ce courrier a été adressé à quelques dizaines de maires de la région parisienne et était formulé ainsi :

Imaginez une (jeune) mère de famille, illettrée, voire analphabète, allant acheter des médicaments à la pharmacie. Entre nous, comment va-t-elle s'y prendre, une fois rentrée chez elle, pour identifier le bon médicament et pour bien en lire la posologie ? Autrement dit, les enfants de cette femme, voire la femme elle-même, ne sont-ils pas en grand danger chaque fois que la mère ouvre un flacon ou une boîte de médicaments ? En d'autres termes, le droit à l'alphabétisation ne devrait-il pas figurer dans les obligations minimales et basiques que tout pays civilisé doit à ses habitants, qu'ils soient indigènes ou étrangers ?

Je suggère que le droit de toute mère de famille de pouvoir déchiffrer correctement le mode d'emploi d'un médicament soit inscrit en bonne place dans la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme !

En attendant le grand soir, je ne saurais trop suggérer aux innombrables associations de quartier qui, entre autres occupations, gravitent autour des populations pauvres, défavorisées, généralement "issues de l'immigration", de sortir d'un certain angélisme – les bons sentiments, ça va un moment, mais ça n'a jamais sorti personne de l'illettrisme ! – et de s'imposer une véritable obligation de résultats.

La méthode idéale ? Je ne la connais pas ; je me contenterai, donc, ici, de vous indiquer la mienne :

1. D'abord, on apprend l'alphabet… (voir annexe ci-dessous).

2. Ensuite, on apprend à écrire (car il y a du "lu" dans "l'écrit" : en écrivant, je lis forcément ce que j'écris (!), la réciproque n'étant pas vraie).

...

Ci-dessous, un courriel émanant de la Croix Rouge - Alphabétisation ainsi qu'un courrier de la Fédération AEFTI (Montreuil-Sous-Bois).

"Je vous remercie de la confiance que vous accordez à la Croix Rouge Française. Pour vous orienter au mieux selon vos possibiités, je vous invite à entrer en contact avec...".

"Fédération Nationale des Associations pour Enseignement du Français aux Travailleurs Immigrés : notre Fédération ne dispensant pas d'actions de formation, nous vous conseillons de transmettre votre offre aux AEFTI...".


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Les courriers qui précèdent, ainsi que la multitude de ceux restés sans réponse, parce que les destinataires n'étaient probablement pas intéressés par mes propositions, expliquent largement la permanence de l'échec scolaire dans ce pays où l'on persiste à ne pas traiter les maux à la racine, se contentant de rustines, pour se donner bonne conscience.

Pour ma part, je sais que le niveau d'instruction de la mère est une condition essentielle de la réussite d'un enfant à l'école. Autant dire que les enfants nés d'une mère illettrée, voire analphabète, partent dans la vie avec un sérieux handicap. Et il n'y a pas que moi qui le dise.

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De l'alphabet à l'éducation civique, en passant par la lecture et quelques rudiments de grammaire et de calcul, les bénévoles organisent leurs cours selon le niveau de chacune.

Mon avis ? Ça part d'un bon sentiment, mais les bons sentiments n'ont jamais guéri un cancer. Voyez le cancer du mal-logement dénoncé en son temps par l'Abbé Pierre, lequel a lamentablement échoué dans sa croisade. Plus que du bénévolat, ce qu'il faut mobiliser ici, c'est du professionnalisme.

Et puis, commençons par une question toute bête : mais que font, donc, toutes ces populations illettrées et analphabètes au beau milieu des grandes villes de France et d'Europe ?


Lu sur Internet : Dans l’ombre d’une ville. Femmes en alphabétisation à la Goutte d’Or.

« Quand je suis arrivée en France c’est la peur, c’est l’angoisse. J’ai honte parce que je ne comprends rien du tout, je ne connais rien, évoque avec émotion Tounsia G. Quand je sors de chez moi, je me perds parce que je ne connais personne. On est une personne à part, on ne connaît pas, on ne parle pas. C’est comme si on n’existait pas (…) ».

La jeune femme qui témoigne à l’écran est née en Kabylie, dans un village isolé et n’a pu aller à l’école que durant un an et demi. Vivre en France sans savoir lire ni écrire provoquait chez elle « une boule dans le ventre » et des difficultés à suivre la scolarité de ses enfants. Une souffrance qui l’a incitée à suivre les cours d’alphabétisation pour les femmes de son quartier au centre social Accueil Goutte d’Or. Le premier jour, elle a appris à écrire son nom de famille, ce qui lui a permis de donner son identité le soir même à l’accueil de l’hôpital où son mari venait d’être admis en urgence. « Je lui ai dit : c’est la première fois que j’écris mon nom », évoque-t-elle en souriant et on imagine son émotion.

Que signifie être analphabète en France en 2005 ? « De la souffrance et du courage, résume Aïcha Smaïl, coordinatrice pédagogique à Accueil Goutte d’Or. On ne se rend pas du tout compte de ce que vivent ces personnes, de leur réalité, on confond souvent analphabétisme, illettrisme et cours de français langue étrangère (FLE). Or, une personne analphabète n’a jamais été scolarisée même dans son pays d’origine ». Dans les cours d’alphabétisation, les femmes apprennent à parler, lire, écrire le français pour leurs démarches administratives, l’acquisition d’une plus grande autonomie dans la vie quotidienne, la préparation à l’insertion professionnelle, la connaissance de leurs droits et devoirs… Le film « Dans l’ombre d’une ville » montre un apprentissage ni simple, ni linéaire. Il souligne aussi les difficultés globales de ces femmes : comment étudier lorsqu’on vit à l’hôtel ? Circuler si l’on n’a pas de papiers ? Suivre la scolarité de son enfant sans savoir lire le carnet de correspondance ?

L’immigration a fait passer ces femmes d’un monde à un autre, les projetant dans une ville à la modernité désarmante : bus, métro, enseignes diverses, plans compliqués… Débarquer à Paris, c’est se perdre dans un dédale de signes et d’écritures, un espace sans fin les condamnant à la dépendance et à l’isolement. Mais le film montre aussi leur travail de résistance. Cet apprentissage au sein du cours d’alphabétisation devient pour elles un combat qui les mène à la reconnaissance de leurs droits et à leur émancipation. Sadio S. en est une belle illustration. Le simple fait d’être une femme lui a fermé les portes de l’école. Avec les cours d’alphabétisation la jeune femme a gagné son autonomie et bien plus encore.

"Quelqu’un qui ne sait pas lire ni écrire, même si on lui marche sur les pieds, il est obligé d’accepter, regrette-t-elle. Moi, j’ai beaucoup de copines qui sont payées pour 4 heures mais qui travaillent 8 heures. Et ces gens-là n’osent pas se plaindre au niveau des syndicats, aux prud’hommes, ils sont là, ils acceptent ; ce sont des esclaves. Si je n’avais pas appris à lire et à écrire, je serais restée dans le noir. Moi aujourd’hui quand je reçois ma feuille de paie, je sais combien je gagne, je sais compter mes heures… Tout ça, c’est des choses qui rentrent dans le cadre de l’intégration. Ce que j’ai vécu depuis ma naissance jusqu’à maintenant, je me battrai pour que mes enfants ne soient pas comme moi. Pour qu’ils ne connaissent pas les mêmes galères (…)."

Pourtant tout n’a pas été simple pour elle lorsqu’elle a commencé les cours : trois enfants en bas âge, un travail et le rejet d’une partie de sa famille ne supportant pas ses pas vers l’indépendance. Elle a combattu et aujourd’hui, elle a son permis, sa voiture, un nouveau job et beaucoup de détermination. Il ne lui manque que la nationalité française « On me l’a refusée une fois, je continue à me battre, je vous garantis que je l’aurai », affirme-t-elle.

L’action d’alphabétisation menée par le centre social Accueil Goutte d’Or touche une centaine de femmes par an. Elle est financée par le FASDIL (Fonds d’action et de soutien pour l’intégration et la lutte contre les discriminations) et la ville. L’État s’est désengagé des projets d’alphabétisation en direction des femmes. Pourtant l’Unesco estime à 20 % le nombre d’adultes analphabètes dans le monde, dont deux tiers de femmes.

Une centaine de femmes par an, sur combien de dizaines de milliers ? On me dira que c'est toujours mieux que rien.

Prenons le cas du Mali et de ses ressortissants àl'étranger :

Le Mali possède l'un des taux de fécondité les plus élevés au monde avec plus de six enfants par femme (en 2010). Il est aussi l'un des pays les plus pauvres, avec un indice de développement humain classé 160e sur 169 pays (en 2010). (Wikipedia)

Et les Maliens et Maliennes illettrés se retrouvent par milliers voire dizaines de milliers dans des foyers miteux de Montreuil-sous-Bois au d'autres villes de la Région parisienne, aux côtés d'autres paysans déracinés arrachés à leur village africain, pour ne parler que des Africains. Et c'est chez ces Africains-là que les familles comptent le plus de rejetons, que les parents n'ont pas les moyens intellectuels d'élever dans un environnement urbain et toujours plus sophistiqué.

Parce que la nature humaine et les atavismes étant ce qu'ils sont, après des décennies de présence loin de chez eux, on entend encore dire que tel ou tel groupe humain reste accroché à ses "traditions", comme on dit pudiquement. Et parmi ces "traditions", il y a, par exemple, le mariage arrangé, l'excision des fillettes et autres stupidités.

La France est elle aussi concernée par l'excision car les populations originaires d'Afrique restent ancrées dans leurs traditions. Ainsi, 50000 femmes sont excisées en France et entre 10 et 20000 fillettes risquent de l'être lors d'un retour au pays pour les vacances. (Source)


Ils ont beau vivre trente ans loin de leur bled, dans un environnement moderne, rien à faire,
la barbarie leur colle à la peau, habillée sous les oripeaux de la "tradition" !

Autant dire que les campagnes d'alphabétisation menées par les associations ne sont qu'une goutte d'eau dans un océan, pour ne pas dire une imposture. Et en attendant, les mêmes enfants, issus de l'immigration, comme on dit à la télé, continuent d'aller grossir les cohortes des laissés pour compte relégués dans les voies de garage du système scolaire, et ce sont les mêmes qui empoisonnent la vie de maints quartiers dits sensibles ou difficiles par euphémisation.


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Pour mémoire : parmi les membres de ces bandes "ethniques", il ne doit pas y avoir un seul enfant de médecins, ni d'infirmiers/infirmières, de comptables, magistrat(e)s, d'enseignant(e)s... Pour la plupart, les mères sont des femmes de ménage ou des mères au foyer ; quant aux pères, les plus "chanceux" sont ouvriers au SMIC ; les autres sont au chômage ou à la retraite.

Tant il est vrai que les chiens ne font pas de chats !


              Extrait de courrier de lecteurs :

Claire Moussu

Etant sortie de cette période où l'on ne sait pas encore si nos enfants vont "réussir" ou s'enfoncer dans des difficultés de plus en plus grandes ; je me permets de venir vous donner un avis. Vous en ferez ce que vous voudrez.

Ce qui me parait primordial c'est de ne pas vivre dans l'inquiétude des notes, quand on est parents.Ensuite lors de la moindre bonne note de votre enfant félicitez le ,faites lui fête ,valorisez le à fond. C'est fondamental parce que l'école est par définition discriminante et démoralisante pour les enfants même si les enseigants n'y sont pour rien. La concurrence et la notation désaventagent les 3/4 des enfants. Seuls y échappe le premier quart. S'il a plein de mauvaises notes, dites-lui que ce qui compte c'est l'avenir.

La deuxième chose fondamentale est que votre enfant vous voie lire... N'importe quoi mais quelque chose qui ressemble à un livre ; il fera la même chose que vous, allongé sur le lit à côté de vous. Vous vous reposerez en lui donnant le goût de se cultiver. Cela vaut mille séances de devoirs surveillés à la maison.

Troisième conseil : n'acceptez jamais un redoublement car comment donnerez-vous bon moral à votre enfant si vous acceptez qu'il aille en classe avec des enfants plus jeunes. Seule une image valorisante de lui-même peut lui donner assez d'assurance pour répondre en classe aux questions et apprendre ses leçons pour continuer à être bon élève.

Quatrième conseil : tous les enfants sont intelligents mais tous n'ont pas été stimulés dans la petite enfance. Il faut leur faire sentir la joie qu'il y a à découvrir, à retenir, à convaincre quelqu'un, à réfléchir, etc. Cela c'est vous qui allez le faire car cela se réussit lorsque l'on est avec très peu d'enfants à la fois. Il faut que le "courant" passe. Tout est dans le regard et dans le sourire. Eh oui !

Cinquième et dernier conseil : les garçons se révèlent à 21 ans si on ne leur a pas cassé le moral. Alors soyez très très patient et aidez-les un peu à passer dans la classse supérieure chaque année. Sans stress.
(source)


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Utilisation des cours par correspondance. 62 % : Non. 38 % : Oui

Lieu d'habitation de la famille. 46 % : à la campagne. 19 % : en ville. 17 % : en village

Niveau d'études des parents. 2 % : aucun diplôme. 9%: CAP, BEP. 20 % : Bac . 69 % : études supérieures. (Source)


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Sur les genoux de Maman ou de Mamie, images tout à fait banales pour pas mal d'enfants, un luxe inaccessible pour beaucoup d'autres...

Que tout enfant puisse disposer, à la maison, d'un environnement familial harmonieux bâti autour de parents (+ oncles, tantes, grands-parents) instruits, condition sine qua non de toute réussite scolaire et de toute bonne intégration sociale future.

Voilà un article qui devrait figurer en bonne place dans la Constitution de tout État moderne, voire dans la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.


       
 
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