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Et dire qu'avec un ordinateur...!! ... On apprend à se servir de n'importe quel ordinateur ! Première étape : la maîtrise du clavier, et pour ce faire, les outils didactiques d'étude ne manquent pas. Chacun des articles présentés ci-dessous a coûté autour d'une dizaine d'euros, voire moins. La dactylographie (dix doigts !) repose sur des (un) principe(s) simple(s) : une touche, un doigt. Pour commencer, il faut rappeler que le clavier d'ordinateur est une merveille d'ergonomie, dans la mesure où les ingénieurs ont fait faire d'énormes progrès à la pratique de la saisie : autrefois, on disait la "frappe", tant le geste du/de la dactylographe requérait un réel effort physique. Alors, évidemment, les plus jeunes n'ont aucune idée de ce à quoi ressemblait un clavier de machine à écrire. Un petit rappel s'imposerait, donc, ici, parce que, pédagogie oblige, un petit retour historique s'avère souvent nécessaire. À titre d'exemple, un bon professeur de droit aborde un point de législation/réglementation ou de jurisprudence par la présentation préalable de la situation antérieure : quel était l'état de la législation, de la réglementation voire de la jurisprudence avant les derniers changements. Jetons, donc, un oeil sur l'état de la technique du clavier avant l'avènement de l'ordinateur. Les premières machines à écrire sont mécaniques, avec des touches très profondes actionnant des leviers portant les caractères d'imprimerie à eur extrémité supérieure. On imagine bien la puissance physique requise pour mobiliser tout cet arsenal de leviers. (Source) Puis l'on voit apparaître les premières machines à écrire électriques, dont le fameux modèle à boule rotative qui supprime définitivement les antiques leviers, ce qui va ne requérir qu'un effleurement des touches pour déclencher le mécanisme de la "frappe", ce qui fait que l'on est passé d'une course de plusieurs centimètres à quelques millimètres. Nous sommes autour des années 1980, et le terme "saisie" va progressivement s'imposer à celui de "frappe", dans la mesure où l'on ne martelle plus les claviers, devenus tout d'un coup fort silencieux, les machines électroniques étant également progressivement équipées d'une mémoire permettant de décaler la saisie au clavier et l'impression définitive sur le papier. La machine à écrire est bien une ilustration du rôle moteur joué par les ergonomes dans la vie modernisation du cadre de vie et des conditions de travail. Les touches qu'on effleure ont définitivement supplanté les antiques claviers avec leurs leviers à marteaux. Les progrès de l'ergonomie expliquent amplement que le clavier d'ordinateur soit d'un accès plus facile que celui de la machine à écrire, ce qui rend la dactylographie abordable à tout âge. Par ailleurs, les premiers programmes d'apprentissage assisté par ordinateur ne vont pas tarder à apparaître sur le marché, misant, eux aussi, sur les progrès de l'ergonomie. Comme de bien entendu, on trouve également tout ce qu'il faut comme programmes pédagogiques ou didacticiels sur Internet, à l'instar de celui représenté ci-dessous... Il suffit de lire l'anglais.
La conclusion de tout ce qui précède ? Le retard de l'école française en matière informatique ne concerne pas uniquement l'équipement informatique des établissements scolaires mais également, et peut-être surtout la sous-qualification des écoliers, collégiens, lycéens et étudiants du supérieur en matière de maîtrise de l'ordinateur, laquelle commence par la dextérité au clavier. Et c'est peu de dire que les jeunes Français n'ont pas l'aisance au clavier de leurs congénères américains ou asiatiques, ces derniers devant souvent maîtriser deux, voire trois systèmes dactylographiques et pourquoi pas quatre, comme au Japon, avec les idéogrammes (kanji), les alphabets locaux (hiragana, katakana), auxquels s'ajoute le système latin. Il suffirait d'observer un étudiant asiatique occupé à taper sur un clavier d'ordinateur pour s'en convaincre : sur un ordinateur, les petits Français sont trop lents ! Question : à quand l'introduction d'une sérieuse formation à la dactylographie dès l'école primaire ? La réponse tient certainement dans la persistance de la méthode dite globale de lecture, laquelle s'inscrit en contradiction totale avec le principe alphabétique tel qu'il est mis en pratique dans l'art de la dactylographie.
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