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Et dire qu'avec un ordinateur...!! ... On apprend à se servir de n'importe quel ordinateur ! Deuxième étape : l'outil informatique dans ses fonctions de base ; cela va du système d'exploitation à la bureautique : traitement de texte, traitement et envoi de courrier électronique, traitement de l'image, du son, de la vidéo, dessin assisté par ordinateur, etc. Une fois que l'on a appris à taper à la machine, il faut ensuite maîtriser le système d'exploitation, puis les principaux logiciels de bureautique, avant de pousser un peu plus loin l'investigation vers la retouche d'images, le son, la vidéo, l'Internet voire la conception de sites. Et tout cela peut être appris rapidement et de façon autodidactique, ce qui est parfaitement normal, dès lors que tous les logiciels informatiques sont garnis d'un mode d'emploi audiovisuel détaillé, voire d'une rubrique interactive d'autoformation. Bref, peu de domaines de la connaissance échappent encore à l'assistance de l'informatique et c'est là qu'on reste estomaqué devant la résistance que le système scolaire français continue d'opposer à l'informatisation de l'apprentissage, alors même que l'informatique est omniprésente dans l'administration des établissements et que la moindre école primaire de province possède désormais son propre site Internet. Nous sommes donc en présence d'un véritable leurre, voire d'une authentique escroquerie, face à ce qui ressemble à un déploiement d'énergie pour rien : voilà près de vingt ans qu'un conseil général (Les Landes) a pris l'initiative d'équiper l'ensemble de ses collégiens d'ordinateurs personnels ; on aurait pu s'attendre à ce que cet outil améliore les performances des élèves dans divers domaines, peine perdue. Et à cet échec, il y a forcément des causes. Comme preuve que peu de domaines échappent à l'enseignement assisté par ordinateur, j'ai prélevé quelques échantillons de ma propre médiathèque et je puis affirmer que les établissements scolaires capables d'afficher un équipement en didacticiels aussi fourni que moi-même doivent se compter sur les doigts de la main, exception faite des lycées professionnels, où, par exemple, l'usinage de pièces ne saurait se concevoir sans l'ordinateur. Mais pour avoir officié en CDI dans un certain nombre de lycées importants de la région parisienne, je puis affirmer que leur équipement en didacticiels en ferait des étabilssements du Tiers-Monde. Voici un petit inventaire de ma collection privée de didacticiels.
Comme on peut le voir plus haut, une bonne partie de ces programmes concernent des logiciels professionnels dont la réputation n'est plus à faire, je pense notamment à des stars que sont After Effects, 3dSMax, Indesign, Ilustrator ou l'incontournable Photoshop. Quant à Quark X Press, c'est la référence des logiciels de publication assistée par ordinateur auprès des professionnels de l'imprimerie, de la publicité et de l'édition.
Moralité : quand je pense que des générations entières de collégiens et de lycéens s'ennuient à mourir durant d'interminables cours de technologie sans queue ni tête, alors même que le recours aux didacticiels (disponibles dans le commerce entre 10 et 50 euros pièce) pourrait utilement relancer l'intérêt de ces élèves pour l'informatique, voire pour les disciplines scolaires classiques, et pourquoi pas ?, les orienter intelligemment dans leur choix de carrière ! Hélas ! En attendant, de l'avis général, "l'ordinateur a raté son entrée à l'école". La faute à un corps enseignant sans génie ni imagination... Dernière minute : c'est tout récent. Voilà qu'il y a peu, alors même que la confection de ces pages était en cours je déambule dans les allées d'un hypermarché encombrées de bacs et de présentoirs comme c'est d'usage dans ce genre d'endroits. Et voilà que je repère du matériel informatique, dont le produit illustré ci-dessous. Dans les années soixante, on était soit pro-Beatles soit pro-Rolling Stones. Et avec les ordinateurs, on est soit Mac soit PC. Pour ma part, j'ai toujours été pro-PC, le Mac étant pour moi un ordinateur pour bobos ou pour midinettes, ce qui revient au même. Il faut dire que j'aime bien les ordinateurs que l'on peut démonter pour voir ce qu'il y a dedans ou pour ajouter un composant, chose impossible à faire avec le Mac, même si je reconnais qu'il est d'un usage assez convivial, car d'un maniement facile - on pense à ces pauvres bobos et autres midinettes ! -, mais bon. Donc, dans un bac à bric à brac, il y avait ce programme d'autoformation au Mac Intosh qui a dû me coûter moins de dix euros.
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