Pourquoi ne pas le dire ? Comme ministre de l'Education Nationale, Vincent Peillon a (déjà) échoué.
J'en prends le pari !
(À suivre...)
N. B. Ce qui précède, à l'instar de pas mal d'autres pages de ce site, est resté en l'état depuis... septembre 2013. J'aurais bien aimé pouvoir compléter tout ça, mais là, j'avoue avoir manqué de temps. La chose se fera certainement un jour.
Résumons : l'idéologue Peillon a bel et bien échoué, ce qui était facile à prévoir, mais j'avoue que j'aurais bien aimé pouvoir me tromper. Il reste que cette réformette autour des rythmes scolaires restera comme un coup de poudre aux yeux assez magistral. Rendez-vous compte : on fait croire aux familles modestes qu'avec une petite demi-journée de plus (soit généralement le mercredi matin), tous les enfants vont, désormais, disposer des mêmes chances de réussite à l'école ! Quelle colossale supercherie ! Les statistiques à venir montreront que rien de nouveau ne sera intervenu en matière d'égalités des chances en milieu scolaire.
Pour ma part, je préfèrerais mille fois que mon fils, ma fille, mon neveu... n'importe quel élève de ce pays passent leur mercredi matin dans un conservatoire de musique, un musée, une bibliothèque, un centre sportif..., à s'instruire, à se cultiver et à se bâtir un organisme en bonne santé plutôt que d'aller perdre une matinée à quasiment rien faire en classe, le tout assorti de séances de pâte à modeler et de macramé les autres jours en fin de classe. Le fait est que Peillon a concocté sa réformette sans jamais prendre langue avec ses collègues de la Jeunesse et des Sports ou de la Culture.
De fait, la réformette Peillon reste cet arbre qui continue de cacher la forêt d'une école française résolument inégalitaire, le tout du fait de la volonté d'un corps enseignant rétrograde et arc-bouté sur ses privilèges, les enseignants étant aussi des parents d'élèves, qui réussissent très bien avec leurs propres enfants, beaucoup moins bien avec ceux des autres. Et ce scandale-là, Peillon et d'autres ne sont pas prêts de s'y attaquer...
...Par exemple, en commençant par procéder à une grande campagne d'équipement des écoles françaises en matériel informatique.
L'expérience montre pourtant qu'un usage intelligent de l'Enseignement Assisté par Ordinateur réduit sensiblement les disparités en matière de performances scolaires.
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